Conseil départemental

Le budget primitif 2012

Le Budget primitif 2012 du Lot-et-Garonne : 416,45 M€

 

Comme toutes les années depuis 2008, Pierre Camani et son équipe présentent un budget 2012 réservant une place importante aux investissements et permettant la mise en place de nouvelles mesures en faveur de la population et du territoire.

Consultez le compte administratif 2012 - pdf (10mo)

Budget global : 416,45 M€

  • Budget de fonctionnement : 310,31 M€
  • Budget d’investissement : 106,14 M€


- Dépenses réelles de fonctionnement et d’investissement : 416,45 M€
- Recettes réelles : 416,45 M€


Dépenses réelles de fonctionnement et d’investissement : 416,45 M€

Recettes réelles : 416,45 M€

Les grandes orientations du budget 2012

Malgré le contexte financier particulièrement difficile dans lequel évolue la collectivité, ces deux grandes orientations sont rendues possible grâce à une gestion saine et solide fondée sur la maîtrise des dépenses de fonctionnement. D’ailleurs le Lot-et-Garonne fait encore figure d’exception car il ne se trouve pas dans la situation catastrophique de certains Départements. 

Toutefois, les projections sur les prochains exercices montrent la difficulté de poursuivre les politiques volontaristes, tout en assumant les missions obligatoires. Cependant, il n’est pas question de revenir sur les acquis de la politique menée depuis 2008 et qui participent à la mise en œuvre d’une politique de cohésion sociale et territorial : APA +, gratuité des transports scolaires, mise en place du réseau départemental des transports publics Tidéo, programme de rénovation dans les collèges.

Ainsi, pour l’année 2012, la politique du Conseil général répondra aux cinq enjeux majeurs suivants :

  • Des impôts stables pour préserver les ménages
    Compte tenu des effets de la crise et des difficultés rencontrées par nos concitoyens, notamment les plus modestes, le Conseil général choisit de ne pas augmenter le taux de fiscalité locale en 2012 car il serait injuste de faire porter aux Lot-et-Garonnais le poids financer des décisions gouvernementales qui mettent à mal les collectivités locales.
     
  • Un endettement raisonnable pour préserver les générations futures
    Parce que les emprunts d’aujourd’hui sont toujours la dette de main et les impôts d’après-demain, le Conseil général refuse la facilité d’un endettement excessif. En effet, ce n’est pas au moment où l’inquiétude des Français croit devant la profondeur abyssale du déficit budgétaire de l’Etat et le sommet vertigineux atteint par sa dette que le Conseil général doit prendre le même chemin.
     
  • Une meilleure maîtrise des dépenses de fonctionnement
    Pour équilibrer le budget sans sacrifier l’investissement ni alourdir la charge fiscale des Lot-et-Garonnais, le Conseil général poursuivra ses efforts pour maîtriser ses dépenses. Des économies substantielles ont d’ores et déjà été réalisées. Une nouvelle baisse de crédits destinés au fonctionnement de la collectivité sera opérée, sans pour autant altérer la qualité du service rendu au public. Ces baisses interviendront notamment au niveau des budgets destinés au cabinet et à la communication.
     
  • Le maintien d’un haut niveau d’investissement
    Conserver le meilleur niveau d’investissement possible sera le défi à relever en 2012, car continuer à investir pour aménager, équiper et développer les territoires est essentiel pour l’avenir du Lot-et-Garonne.
     
  • Le recentrage des politiques départementales sur des objectifs jugés prioritaires
    Au regard du contexte actuel, le Conseil général sera contraint de repenser ses politiques départementales selon des objectifs prioritaires. Il entend ainsi privilégier les investissements dans des programmes prioritaires tels que l’éducation, l’habitat et le logement, le développement économique et agricole ou encore l’emploi.